Vidéo   Bénédicte   •   

Un acte pas anodin

« Je pense que c »est vraiment présenté de manière anodine, on parle de ça comme si on allait faire une prise de sang, c’est l’exemple que je peux donner. Vu que l’on nous laisse le choix, on a l’impression que une fois que ce sera fait, tout le monde sera soulagé, mais en fait c’est pas ça du tout, c’est beaucoup plus profond.
Sachant que c’était mon propre choix, je me suis dit que ça allait bien se passer par la suite mais en fait pas du tout parce qu’après, je me suis dit: « si j’avais fait autrement, si j’avais plus parlé, si j’en avais parlé au principal concerné, parce que je ne l’ai pas fait… ».
Après, c’était pire que prendre la décision. Je me suis dit, si j’arrête d’en parler peut-être que je n’y penserai plus, mais c’est un cercle vicieux parce que même quand on en parle pas on y pense quand même.
Il faut que l’on dise que ce n’est pas un acte anodin, que même si on a la liberté de choisir, il faut vraiment réfléchir et être très bien entourée et bien informée. Il ne faut pas hésiter à en parler ou à être suivi.
Maintenant, je ressens un vide… En fait j’ai l’impression parfois qu’il me manque un organe, c’est bizarre. »



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