Vidéo   Alexandra   •   

J’ai eu à peine 24 heures

J’ai eu à peine 24 heures pour réfléchir là-dessus, qui m’ont paru à la fois super longues et super rapides puisque j’ai pas eu le temps de me poser les bonnes questions. Après un an, j’y pense toujours : si j’avais pris une autre décision, comment ce serait aujourd’hui… Je le regrette beaucoup.
Je pensais que j’allais très bien le vivre, j’ai 24 ans, je pensais que tout allait bien se passer et finalement après un an j’y pense encore, j’ai du mal à dormir et je suis suivi par un psy. On ne se rend pas compte de l’impact que ça a même si l’embryon ne mesure qu’1,5 cm, c’est tout un changement aussi bien physique que moral et je pense que liberté oui, mais à quel prix… Ça je ne pense pas qu’elles le sachent.
Moi je n’avais pas spécialement envie d’avorter et finalement par faiblesse, je me suis laissée guider.
Maintenant il y a une grande solitude, un grand vide, quelque chose que l’on arrive as à combler tous les jours, auquel on pense H24. Il n’y a rien même les études, les sport, la cuisine, tout ce que vous voulez, il n’y a rien qui remplacera ce vide. Et même si on est entourée, on a toujours cette solitude le soir, on est seul avec soi. On voit son corps qui a perdu quelque chose, on voit son mental qui a perdu aussi quelque chose, on est vidée de toute énergie et malgré les mois qui passent, on se rend compte que jamais ça ne redeviendra comme avant.
On a aucun soutien moral, de réflexion, ni de groupe de parole. J’ai uniquement trouvé du soutien sur internet et Facebook où j’ai pu me rendre compte que je n’était pas toute seule et à prendre du recul. On a ce point en commun, c’est ce mal-être et cette volonté de continuer à vivre malgré ce qu’on a fait.




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