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Avoir le droit de parler



Avoir le droit de choisir mais en revanche avoir le devoir de se taire ensuite. C’est le triste constat que beaucoup de femmes font après avoir subi une IVG : être enfermée dans la solitude de sa souffrance ou, pire, n’avoir tout simplement pas le droit de parler de cette blessure profonde, sous prétexte que c’est un droit qu’on ne peut remettre en question.
Le témoignage de ces femmes ne remet pas en question le droit à l’IVG. Il accuse en revanche la chape de plomb qui s’est abattue sur elles lorsqu’elles voulaient essayer d’exprimer leur souffrance.
Car personne ne veut entendre leur tristesse. Il n’y a personne pour les accompagner, pour les aider à faire le travail de deuil dont certaines ont désespérément besoin.
Courageusement, des femmes allemandes brisent le silence et parlent de leurs souffrances, des blessures qu’elles ont refoulées pour certaines depuis très longtemps.
Parce que le droit à l’IVG ne peut plus s’accompagner d’un devoir de silence.

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